jeudi 6 octobre 2011

''I'm not overweight, I'm undertall.''


Meilleure excuse de l'univers, non?!

Si seulement c'était vrai.

Je ne suis aucunement challengé verticalement, je mesure en fait 173 centimètres et je ne peux porter de chaussures à talons trop élevées lorsque je sors en amoureux avec le boyfriend car il se retrouverait ainsi plus petit que moi (ah, l'orgueil masculin...) Exit, l'excuse bidon!

L'une des premières choses que j'ai réalisé en débutant en débutant mon changement de vie est le fait que pour réussir, ou même seulement envisager de réussir, la première modification à effectuer quant à son comportement est très simple.

CESSER de se trouver des EXCUSES. (ou le célèbre NO EXCUSE!! sur le forum de perte de poids que je fréquente).

Personnellement, je crois que lorsqu'on commence à se trouver des excuses, c'est un peu le début de la fin. Trouver des excuses à son entourage pour expliquer ''pourquoi j'ai flanché sur le sac de croustilles'' est une chose, presque anodine en soi. Le problème à se trouver des excuses à répétitions est qu'à la longue, notre mental, notre si faible mental, fini par les croire lui aussi!

J'ai de gros os, mes famille/conjoint/parents ne sont pas à la diète et je suis obligée de manger de ce qu'il mangent, je n'ai pas le temps de faire du sport, je n'ai pas les moyens de m'inscrire à un système de perte de poids payant, ma prise de poids est le résultat continu de plusieurs années... Tout ça doit partir.

Parce que finalement, changer ses habitude de vie ne nécessite qu'une chose : prendre la DÉCISION de le faire.

Tu peux être prêt ou ne pas l'être à la prendre, cette décision. L'utilisation de tels prétextes est n'est que la résultat du fait qu'on refuse de faire ce choix et qu'on le repousse une fois de plus.

Je n'essaie pas de dire que de ne pas prendre la décision de faire une action pour sa santé est mal. Notre état de santé nous appartient et il n'en tient qu'à nous d'en faire ce qu'on en veut.

Il ne faut qu'assumer ses choix.

***

Hier soir, je suis sortie courir. Je n'y étais pas allé depuis dimanche et je repoussais ce moment comme lorsqu'on repousse les déchets dans la poubelle un peu plus, avant d'éviter de sortir le sac immédiatement... (quoi, ne faites pas vos prudes, n'allez pas me dire que je suis la seule à faire ça!)

Première course de soirée à un température en bas des 5 degrés Celsius (il en faisait 3), donc pas de soleil pour me réchauffer un peu. L'eau de ma bouteille coulait sur mes doigts à chaque gorgée (sale bouteille de merde!), ils étaient frigorifiés à mon arrivée à la maison, après mes 3,16 km.

J'assume chaque pas fait dans la direction d'un meilleur mode de vie, no excuse, no excuse, no excuse, mais ça serait pas mal plus facile si on habitait tous à Cuba sous les 25 degrés perpétuel...

(ah.. ah bon... on me dit en régie à l'instant même que c'était limite un prétexte pour ne pas aller courir dans le froid... Désolé. C'EST SUPER COURIR À 3 DÉGRÉS AU DESSUS DE ZÉRO! YAAAAY!)


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